De nos jours le plus gros pourcentage des mariages ont lieu à la belle saison entre Avril et Septembre.
C'est pour chacun de nous une évidence de penser qu'il est préférable d'organiser une telle réunion de famille à cette époque de l'année pour bénéficier à coup sûr d'une belle journée chaude et ensoleillée, propices à la réalisation de jolies photos soucvenir pleine de lumière et où chacun peu apparaître dans ses plus belles toilettes...
Notre époque contemporaine ayant en effet rompu son ancrage avec la terre, ses métiers et ses traditions, elle a désormais pour la plupart d'entre nous placée le bien-paraître au coeur de nos préocupations.
Cependant au 17ième, 18iè et 19ième siècle il n'en était pas du tout de même !
Les statistiques de mariage dans la base GenCHARO donnent e tableau ci-après.
Où l'on voit qu'au 17iè et 18iè, près ou plus de 50% des mariages d'une année ont lieu en Janvier, Février et Novembre....En pleine "mauvaise" saison -du point de vue météo du moins-.
A quoi est due cette saisonnalité ?. Deux facteurs, l’un économique, l’autre religieux, expliquent cette répartition des mariages sur l’année :
•A une époque où la quasi-totalité de la population était rurale, les mariages avaient lieu en morte saison, c’est-à-dire principalement en janvier et février. Il était en effet vital de garder le temps de la pleine saison pour cultiver et récolter ce qui permettait à la famille de survivre.
•L’Eglise régissait de près la célébration des mariages : ainsi, il était interdit de se marier durant certaines périodes, telles que le Carême, Pâques, la Pentecôte, la Toussaint, l’Avent…
La période du Carême explique le peu de mariages célébrés en mars et celle de la période de l’Avent, le peu de mariage en décembre.
lundi 25 janvier 2010
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